18 Décembre 2015
La croissance mondiale restera limitée en 2016 et 2017, juste au-dessus de 3%. Une décélération est probable aux Etats-Unis et en Chine, mais nous attendons une croissance toujours un peu supérieure à sa tendance en zone euro. Les divergences de politique monétaire vont s’accentuer en 2016, avec le resserrement de la Fed et de la BdA, tandis que la BCE, la BdJ et la BPdC poursuivront leur politique accommodante. Ces divergences renforceront le dollar mais pourraient aussi augmenter la volatilité. Les perspectives de rendements sont modestes. Au sein des actions, la zone euro et le Japon devraient surperformer, en miroir de la vigueur du dollar. Les perspectives pour l’obligataire ne sont pas brillantes (attention à la volatilité) mais le high yield (hors-énergie) pourrait surprendre grâce à sa valorisation attractive.
Points Clés
-La croissance mondiale restera limitée, en 2016 et 2017. Une décélération modeste est probable aux Etats-Unis et en Chine tandis que nous attendons un rythme stable en zone euro.
-Cette modeste croissance mondiale reflète un déficit de demande, surtout lié à un manque d’investissement, et explique pour partie la faiblesse de l’inflation et des prix des matières premières.
-Les divergences monétaires s’accentueront en 2016, avec le resserrement de la Fed et de la BdA, tandis que la BCE, la BdJ et la BPdC poursuivront leur politique accommodante. Ces divergences renforceront le dollar mais pourraient aussi augmenter la volatilité.
-Les perspectives de rendements en 2016 sont modestes. La hausse des taux, surtout aux Etats-Unis, invite à la prudence sur l’obligataire. Dans cette classe d’actifs, nous préférons les spreads périphériques et les indexés à l’inflation.
-Au sein du crédit, nous maintenons une préférence pour le high yield, au moins à court terme. Et nous ramenons l’investment grade à une légère sous-pondération.
-La valorisation des actions est plutôt chère, offrant peu de potentiel de croissance des multiples. Le rendement viendra de la progression des bénéfices, autour de 5%. Nous maintenons notre préférence pour les marchés actions de la zone euro et du Japon. Les Etats-Unis restent notre principale sous-pondération.